Eglise Sainte-Walburge 1826
Du lundi au vendredi de 9h à 16h30 toute l’année et du 1er mai aux journées du patrimoine les samedis, dimanches, et jours fériés de 9h à 18h.
La façade de cette église est construite selon un plan qui se retrouve dans plusieurs églises de la première moitié du XIXè siècle, en particulier celles de Vignot, de Boncourt ou de Pont-sur-Meuse.
La nef est à trois travées. Achetés par la fabrique de Lérouville en 1790, le maître-autel provient de la collégiale Saint-Nicolas de Commercy, qui vient alors d’être supprimée. D’abord installé dans l’ancienne église, il est réinstallé dans le chœur en 1826.
Réalisé en même temps que les autres verrières de l’église par les ateliers Benoit de Nancy, ce vitrail évoque le sort de Dom Richard, bénédictin de Commercy, originaire de Lérouville qui meurt sur le ponton à Rochefort, où il est déporté pendant la Révolution.
Le chœur, dédiée à une sainte d’origine saxonne abrite trois panneaux de Donzelli. Il s’agit sans doute d’une commande de l’abbé Bardin pour renouveler le décor de l’édifice en 1938. Les fresques représentent la Résurrection du Christ au centre, une scène de première communion d’enfants à droite. A gauche apparaît le passage de l’Évangile dans lequel Jésus dit « Laissez venir à moi les petits enfants ».
Le 6 février 1861, le train poste n°29 Paris-Strasbourg déraille près de Lérouville provoquant la mort du garde-frein. Quelques mois plus tard, cinq passagers du train font apposer un ex-voto sur la nef.