Les effectifs militaires ne cessent d’augmenter à Commercy. A la veille de la première Guerre Mondiale, 3000 hommes sont logés dans la ville, qui ne compte que 6000 habitants. Les casernes Oudinot sont reconstruites à partir de 1890, le château transformé en quartier de cavalerie est complété par une nouvelle caserne, Margueritte, et deux manèges à chevaux sont installés en 1889, formant deux régiments. Après l’incendie du château en 1944, les militaires l’abandonnent, ainsi que son annexe, et sont logés dans les casernes du XIXè siècle restructurés. Un programme de construction de logements militaires destinés aux cadres des unités d’infanterie et d’artillerie, prend place à l’arrière du quartier Margueritte et près du quartier Oudinot.
La nécropole de Commercy regroupe les tombes de 2500 soldats français décédés dans l’un des quatre hôpitaux que compte la ville pendant la grande Guerre. La plupart d’entre eux ont été blessés dans le secteur d’Apremont-la-Forêt.
Érigé, grâce à une souscription publique, ce monument représente trois poilus qui émergent des tranchées. L’ensemble, appelé La Mitrailleuse, est sculpté par Gaston Broquet et fondu par les Ateliers Andro de Paris.