Autorisés par lettres patentes du duc Léopold le 26 mars 1715, la forge de Boncourt est construite sur un bras de Meuse augmenté des eaux du Béquillon. Au XVIIIè siècle, elle comprend un haut-fourneau, plusieurs feux d’affinerie et des marteaux. Le haut-fourneau est alimenté par du minerai provenant de minières du secteur. En 1748, elle appartient à Jean Paris de Montmartel, comte de Sampigny, qui possède déjà celles de Vadonville et de Commercy, ainsi que des ateliers de Grimaucourt et Sampigny. Installé trop bas au pied de la côte; le haut-fourneau est régulièrement gêné par les crues de la Meuse. Il est abandonné avant la Révolution, et la forge, qui poursuit ses activités jusque vers 1865, est alors approvisionnée par les hauts-fourneaux de Vadonville. Dans l’ancienne forge subsistent le château de la forge, maison du maître des forges construit vers 1820 par l’architecte Paillot, et des logements ouvriers, à quelques mètres de l’ancien bief.