Ville active dès le Moyen-âge, Commercy possède une halle, appelée Halle-aux-Champs, dès le XIVè siècle. Ce bâtiment est reconstruit à plusieurs reprises, en particulier en 1731 par l’architecte Jean-Baptiste Le Pan, puis de 1767 à 1769 par l’architecte de Stanislas, Charles-Louis de Montluisant. De 1875 à 1877, Verneau construit une nouvelle halle à charpente métallique à côté de l’hôtel de ville. Située à l’extérieur de l’enceinte, elle est détruite en 1974.
En activité dès le XVIè siècle, les forges appartiennent aux deux seigneurs de Commercy. Reconstruites en 1680, elles sont acensés jusqu’à la Révolution. En 1823, elles sont achetées par la famille Demiduid, qui remplace les anciens foyers par deux fours à puddler. L’entreprise devient en 1842 le premier fabricant français de fers et de fers à cheval, mais fait faillite l’année suivante. Remy Grosdidier, propriétaire des moulins de Commercy, le reprend en 1862. Son fils René la redresse et lui donne le nom de « Forges et aciéries de Commercy ».
A la mort de Stanislas, en 1766, le château est utilisé par l’armée française. Commercy n’étant pas situé sur une zone frontalière, les bâtiments servent uniquement au stationnement des troupes. En raison de la présence des écuries ducales, des unités de cavaleries sont envoyées à Commercy. Ce magasin à fourrage est le seul bâtiment subsistant de cette période.
La tuilerie Demiduid, en activité de 1851 à 1866, remplace une ancienne filature de coton ouverte en 1823. Rachetée en 1866 par Remy Grosdidier, elle sert à loger les ouvriers des forges. Elle produit des tuiles mécaniques appelées tuile violon qui permettent une étanchéité parfaite.
Construit par la coopérative agricole locale sur un embranchement de la ligne Paris-Strasbourg, le silo à grain témoigne de l’essor, après la Seconde Guerre Mondiale, de la culture céréalière dans cette partie de la Meuse.