Donnant autrefois sur la rue du Four, la façade de cette maison est épargnée lors du percement de la Rue-Neuve rebaptisée avenue Stanislas. Plusieurs maisons de la ville conserve des encadrements de portes ou de fenêtres du XVIè siècle, mais celle-ci est la seule à avoir encore sa façade complète. En revanche, le rez-de-chaussée est transformée au XIXè siècle.
Fondée en 1186 par un Seigneur de Commercy à côté de sa forteresse, la collégiale Saint-Nicolas est supprimée en 1791. Deux immeubles sont édifiés à l’emplacement du cloître. Conservée à sa place, la porte romane de la collégiale s’ouvre désormais sur une salle de bains. De la nef, transformée en salle de spectacle au XIXè siècle, il reste quelques bases de colonnes. La maison du prévôt des Chanoines n’a pas subi de transformations, à l’exception de la porte charretière qui est murée, tandis que les meneaux de pierre des fenêtres du premier étage sont supprimés au XVIIIè siècle.
L’hôpital Saint-Charles a conservé sa pharmacie d’origine dotée d’étagères de rangement sur deux cloisons. Sur les étagères sont encore rangés les pots, albarelles, chevrettes en faïence de Lorraine et mortiers de bronze, certains encore emplis de plantes médicinales.
Le bailliage qui abrite les prisons au rez-de-chaussée et la salle du bailliage au premier étage, menace de tomber en ruine dans les années 1750. Stanislas décide de le faire reconstruire dès 1759. Les travaux n’étant pas satisfaisants, l’intendant du roi Antoine-Martin Chaumont de la Galaizière exige que l’entrepreneur effectue des modifications et reconstruise le campanile. Par la suite, l’édifice, restauré, accueille une école de musique.
Cette cloche provient de l’ancienne tour de l’horloge, d’où elle avait été déplacée dans le campanile de l’ancien bailliage. Selon une inscription, elle est fabriquée sous le règne du prince de Vaudémont de 1649 à 1723. Son mécénat est le plus brillant qu’ait connu Commercy et marque profondément l’urbanisme et l’architecture de la ville. la deuxième particularité de cette cloche est la présence de deux médaillons. L’un représente le sceau de Charles-Henri de Lorraine. Coiffé d’un casque empanaché, il monte un cheval au galop. L’autre médaillon ovale, montre trois jeunes femmes. Il est une variante du sceau dit « aux damoiseaux » de Commercy.
Le musée est installé dans l’ancien complexe des bains-douches municipaux de Commercy. Construit dans les années 1930, ce bâtiment est largement inspiré du Pavillon royal édifié dans le parc du château par Emmanuel Héré. Ses collections sont constituées dans la première moitié du XXè siècle grâce aux dons de la marquise de Carcano, du docteur Boyer et du peintre Recouvreur. Outre un fonds d’armes anciennes et un ensemble d’œuvres graphiques du XIXè siècle, elles rassemblent l’une des plus importantes collections françaises d’ivoires européens et asiatiques du XVIIè au XIXè siècle ainsi qu’un bel ensemble de faïences et de porcelaines des XVIIIè et XIXè siècles.
Ce vélodrome, dit aussi « Anneau rose », est construit sur l’emplacement de l’ancien champ de foire aux bestiaux du XIXè siècle. La piste, qui doit sa couleur peu commune aux matériaux qui la constituent, est l’une des plus rapides de France.