Cette gare située sur la ligne Paris – Strasbourg se développe très rapidement. Elle sert de point de jonction avec la ligne qui remonte vers Sedan et avec l’embranchement vers Metz. De plus, un autre embranchement le relie directement aux carrières. Vers 1890, elle est équipée de quais militaires destinés au débarquement des troupes de couverture qui doivent prendre position sur les hauts de Meuse. Un important dépôt de locomotives à vapeur et des installations de triage y sont également installés. L’électrification de la ligne, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, marque le début du déclin de ce nœud ferroviaire.
Cette gare emploie, au plus fort de son activité, jusqu’à 600 cheminots. Sa fréquentation de plus en plus importante oblige à construire une passerelle reliant les différentes voies.