La Tour aux pigeons
Au VIIe siècle, on note déjà l’existence d’un château royal, qui fut offert à l’évêque de Toul par le roi Dagobert en 627. Charlemagne y aurait même séjourné. Aujourd’hui, il n’en reste que la Tour de la Poterne, aussi appelée « la Tour d’Audience », et la Tour aux Pigeons. Cette dernière mesure 20 mètres de haut et 10 mètres de diamètre. Elle possède un côté cylindrique, et trois côtés plats dont les bases étaient, à l’époque, entourées de douves alimentées par un batardeau (barrage servant à retenir l’eau) ou un chenal (passage navigable) provenant du Vidus (ruisseau découlant de la rive gauche de la Meuse).
La Tour aux Pigeons est composée de trois étages, dont une cave voutée : le premier servait de prison, et le dernier comporte encore maintenant des ouvertures de tir carrées auparavant dotées de mantelet de bois mobiles.
La Tour de la Poterne
La tour tire son nom de la petite porte qui permettait autrefois d’entrer dans la cour du château. Elle possède une tourelle dont l’escalier dissimulé mène à l’étage, qui comporte deux salles et une cheminée. Sur la façade externe, datant du XIVème siècle, trois rainures rappellent que celle-ci supportait avant un pont-levis. Elle possède également une canonnière en forme de lion, et abrite, juste au-dessus de l’entrée, la statue d’une vierge gothique de la même période. Une fois la porte franchie, le visiteur découvre la tour de l’Audience, entièrement conservée, qui fut jadis l’entrée principale du château et un lieu où on rendait (la) justice.
On y retrouve gravé le blason de la cité, un écu, et une représentation de la lapidation de Saint-Etienne (dont la ville partage les armoiries). Certaines pierres sont signées par les tailleurs de pierre qui ont participé à sa construction.
Bouche à feu
Située au rez-de-chaussée de la tour, cette ouverture permettait l’usage de ce qu’on appelait autrefois « une bouche à feu », autrement dit, un petit canon.