Vaucouleurs Patrimoine Historique

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Les vestiges du château: la Porte de France

Provenant de l’enceinte du château, c’est une des quatre portes, qui menait vers le Royaume de France. C’est celle-ci, que Jehanne d’Arc emprunta afin de rejoindre Chinon, le 23 février 1429.

Le premier château fut construit en 1026, grâce à Etienne de Vaux, fondateur de la maison de Joinville. Il sera rasé trente ans plus tard par le Duc de Lorraine et Comte de Bar, et reconstruit quelques années plus tard par le fils de son fondateur Geoffroy Ier. Par la suite, par ordre de Louis VI, dit le Gros, la ville sera entourée de murailles. A cette époque, les remparts comportaient 17 tours (dont aujourd’hui, seules deux, ont subsisté et sont encore visibles : la Tour du Roi et la Tour des Anglais situées en ville basse), et quatre portes dont il ne reste aujourd’hui que la Porte de France.

Dès son avènement au trône, Charles V, par lettres patentes du 4 Juillet 1365, « réunit la ville et la seigneurie de Vaucouleurs inséparablement au royaume de France ». Il y nommera alors des gouverneurs, dont le second, fut Robert de Baudricourt. Plus tard, Charles VII sera contraint de se retirer au-delà de la Loire, après la défaite de la bataille d’Azincourt en 1415.

En 1420, Henri V d’Angleterre est reconnu gérant du Royaume, suite au traité de Troyes. C’est à ce moment qu’intervient Jehanne d’Arc.

En 1465, Louis XI cède la ville et la cour du château au Duc de Lorraine. En 1688, les murailles s’écroulent, les portes, gênant la circulation sont démolies, et leurs pierres seront utilisées pour la construction d’immeubles. La Porte de France aurait été reconstruite entre 1733 et 1734.

A voir aussi la Chapelle Castrale et la crypte.

Les Tours Pagis

Cet ensemble, porte le nom de l’évêque à l’origine du projet; Vers 1890-1900, alors que Domrémy élève une basilique à la gloire de Jehanne d’Arc, l’évêque de Verdun, décide lui aussi de faire édifier à Vaucouleurs, un monument national à la gloire de l’héroïne. Ce projet trop imposant et trop onéreux, ne pourra aboutir, et demeura inachevé.

La Tour des Anglais

Selon la tradition populaire, c’est au pied de cette tour que l’armée anglaise fut stoppée en 1428. Haute de plus de 13 m, munie de murs de 2 m. d’épaisseur, elle repose sur des fondations de 3 m. de profondeur. Elle est équipée d’archères et de canonnières; un chemin de ronde maintenant disparu couronnait son sommet et se prolongeait de part et d’autre le long des courtières.

La Tour du Roi

Cette tour gardait la porte Nord de la ville. Elle abritait le corps de garde. Haute de 12 m. à l’origine, cette grosse tour faisait face à une seconde de moindre envergure de l’autre côté de « la Chaussée du Roi ».

La Tour du Prévôt

Couverte du’une toiture en poivrière, cette échauguette est improprement appelée tour. Elle est située à l’angle sud-est des remparts de la ville, enterrée de plusieurs mètres à cet endroit.

La Maison des Guises

La tradition rapporte que cette ancienne demeure était un relais de chasse des Ducs de Guise. La façade de cette construction massive en pierre de taille est modifiée au cours du XVIIIè siècle. La cour intérieure conserve les traces architecturales du XVIè siècle.

La Comtesse du Barry

Quelques siècles plus tard,  une autre prestigieuse Jeanne fera son entrée dans l’Histoire de France : Jeanne Bécu.

Née et baptisée le 19 Août 1743 à Vaucouleurs, Jeanne Bécu est plus connue sous le nom de Comtesse du Barry. Succédant à la Marquise de Pompadour elle sera la dernière favorite du Roi Louis XV.

D’une beauté éblouissante, jugée pour ses mœurs légères et ses dépenses somptuaires, elle est jugée par le Tribunal Révolutionnaire le 6 Décembre 1793 et condamnée à l’échafaud le 8 Décembre 1793 à Paris. « Encore une minute, Monsieur le bourreau » ont été ses dernières paroles.

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